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Après le dîner du CRIF et A propos d’ « Un siècle de trahison - La diplomatie français et les Juifs, 1894-2007 »
par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Article mis en ligne le 18 février 2008

Les éditions Denoël viennent, opportunément, de publier la traduction, en français, de l’ouvrage de l’historien et journaliste anglais David Pryce-Jones (ci-après : D.P-J), qui, en avait publié, précédemment, un extrait, ayant eu un grand retentissement, dans la revue Commentaire, (hiver 2005-2006)

Cette fois, dans un volume réduit (253 pages, dont une vingtaine de pages de bibliographie) et dense, l’auteur, qui a eu accès aux archives du Quai d’Orsay et a exploité des témoignages écrits et oraux de générations de diplomates, démontre comment, de l’Affaire Dreyfus, à l’égard de laquelle le Quai d’Orsay restera, cependant, à distance, en tant qu’institution, jusqu’à la fin de la présidence de Jacques Chirac, Israël est devenu pour la diplomatie française « le Juif des nations ».

Et après les déclarations faites, récemment, par le président Sarkozy, qui tranchent par rapport à celles de son prédécesseur, (mais pas par rapport à celles prononcées par François Mitterrand), on peut se demander si Nicolas Sarkozy pourra compter sur l’aide des services du Quai d’Orsay pour rééquilibrer la politique de la France à l’égard d’Israël.

Car, nous avons dans le passé (www.guysen.com/articles.php?sid=2183) critiqué certaines déclarations faites, par Jacques Chirac à propos du conflit du Moyen Orient.

Mais, nous profitons, cependant, de l’occasion, pour rappeler le courage dont a fait preuve Jacques Chirac, au lendemain (et non avant) son élection à la présidence de la République, en 1995, en reconnaissant la responsabilité de la France dans la persécution des Juifs de France, ce qu’aucun de ses prédécesseurs, que ce soit de la IVème ou de la Vème République, n’avait voulu faire. De même, le président Chirac aura à cœur de donner des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures efficaces pour lutter contre une recrudescence des actes antisémites, liés au problème du Moyen-Orient.

Toutefois - et c’est là le sujet de notre réflexion aujourd’hui - il y a toujours eu, dans la politique suivie par Jacques Chirac, une différence de traitement s’agissant de la communauté juive ou d’Israël.

Et c’est sur ce plan que plusieurs déclarations faites, depuis son élection, par Nicolas Sarkozy, laissent augurer un rééquilibrage de la politique de la France.

Nous relèverons, tout d’abord, cette déclaration du nouveau président de la République , lors du récent dîner du CRIF : « l’existence de l’Etat d’Israël est décision politique majeure du XXème siècle ».

Or, il n’y a pas si longtemps, dans l’entourage de certains hauts responsables politiques de l’époque, on considérait l’Etat d’Israël, sinon comme un erreur, du moins comme une « parenthèse de l’histoire », vouée à disparaître, comme l’éphémère royaume franc de Jérusalem, idée que D.P-J (p. 185) a trouvée chez J.-M. Colombani, qui était en ce temps là directeur du Monde , et qu’il présenta, dans un ouvrage paru en 2002, comme une vulgate officielle dans l’entourage de Jacques Chirac (à notre connaissance c’était Dominique de Villepin qui était visé).

La deuxième phrase du discours devant le CRIF que nous voudrions retenir vise un engagement qu’il nous paraît plus difficile de voir tenu par Nicolas Sarkozy, qui, pourtant, a plusieurs fois répété qu’il dirait ce qu’il ferait et qu’il ferait ce qu’il avait dit : « Et moi, je ne rencontrerai pas et je ne serrerai pas la main à des gens qui refusent de reconnaître l’Etat d’Israël ».

Certes, le président français a employé le futur et son propos n’a, donc, aucun caractère rétroactif, ce qui fait échapper à cet engagement les poignées de mains récentes échangées avec Kadhafi et avec le roi d’Arabie saoudite.

Mais, on voit mal le président français échapper à certaines contraintes diplomatiques, d’autant plus que, récemment on s’est déclaré, à juste titre choqué, qu’un journaliste juif se soit vu refuser un visa, par les autorités saoudiennes pour pouvoir accompagner le président français Nicolas Sarkozy à Ryad. Aussi, on s’étonnera moins qu’en décembre 1938, comme le rappelle (p. 55) D.P-J, le ministre français des affaires étrangères Georges Bonnet n’ait pas invité les ministres Georges Mandel et Jean Zay à un dîner - qualifié par la suite de « dîner aryen » - organisé en liaison avec l’ambassade d’Allemagne, en l’honneur de son homologue Von Ribbentrop.

Car, l’intérêt de l’ouvrage de l’auteur britannique est de faire apparaître que les présidents français n’ont pas été, pourrait-on dire, « aidés », jusqu’à présent, par les services du Quai d’Orsay, héritier d’une tradition antisémite séculaire, attitude qui, tout naturellement s’est traduite par un antisionisme, puis, à l’exception d’une courte parenthèse sous la 4ème République, par une hostilité à l’égard d’Israël.

A cet égard, un récent article d’un journaliste du Figaro (numéro daté des 16-17 février 2008, p. 17), Georges Malbrunot, intitulé « Faut-il parler au Hamas ? La diplomatie française s’interroge », nous paraît particulièrement inquiétant.

Certes, au cours de son nouveau voyage dans la région, le ministre français des affaires étrangères, n’étant pas allé dans la bande de Gaza, n’a pas eu l’occasion d’avoir des contacts avec le Hamas, mais, selon Georges Malbrunot, Bernard Kouchner aurait, récemment, confié : « Bien sûr qu’il faut discuter avec le Hamas ».

La prochaine « épreuve de vérité » sera, également, l’attitude de la France à l’égard du Hezbollah, que le gouvernement français, a, en quelque sorte, protégé, jusqu’à présent, en s’opposant à ce que l’Union européenne l’inscrive sur la liste des organisations terroristes, au motif qu’il constituerait une composante de la vie politique libanaise.

Une telle attitude peut-elle être maintenue par des « amis d’Israël », comme aiment à se présenter Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner, alors, que tout récemment, le Hezbollah , se rapprochant des positions de l’Iran, « prône la chute de l’Etat d’Israël » à laquelle il a déclaré une « guerre ouverte » ?

On peut, certes, reprocher à D.P-J un parti-pris anti-français, presque systématique, qui le conduit à des erreurs (à propos d’instructions transmises à l’ambassadeur à Washington, fin 1940, à propos du statut des Juifs, il est inexact de parler, en France, à cette époque, de « spoliations et arrestations quotidiennes - p. 57) ou pour le moins excessifs (à propos de la façon désinvolte dont André François-Poncet, ambassadeur à Berlin, avant guerre évoque, après la guerre, les persécutions nazies, il est malséant - car cela rappelle la remarque de Le Pen au sujet des chambres à gaz -de dire que les diplomates français, comme déjà à l’époque des pogroms du début du XXème siècle, considéraient « l’extermination des Juifs comme un détail négligeable » - p. 87).

L’intérêt de l’étude de D.P-J est, toutefois, de déborder largement la question des rapports avec les Juifs.

Certes, le titre de l’ouvrage est exact pour la période décrite jusqu’au début du XXème siècle, mais, pour la période postérieure à la première guerre mondiale, D.P-J apporte des informations précises, à partir du dépouillement des archives diplomatiques, sur la désinformation des agents du Quai d’Orsay à l’égard du sionisme, Les fausses allégations des envoyés à l’étranger sur l’absence d’authenticité du sionisme sont largement imprégnées d’antisémitisme.

Ainsi, pour l’ambassadeur en Pologne Jules Laroche « les Juifs aspirent à instaurer sur les deux rives du Jourdain un Etat juif conçu sur le modèle fasciste ». D’ailleurs, « la masse juive en Pologne est réellement un fléau pour le pays », en raison de son retard économique et de son rôle dans l’usure. On ignore si cette « excellence » savait que les nazis traiteraient les Juifs de sous-hommes, mais, il rejoignait par avance les nazis lorsqu’il écrivait que « le seul moyen contre les Juifs paraît être le pogrom, le meurtre et l’incendie ». D’après D.P-J, cet ambassadeur « semble être parmi les tout premiers à avoir dressé un parallèle entre sionisme et nazisme » (p.49).

Pour ceux qui pourraient penser que les représentants de la France étaient sans doute marqués par l’air du temps, il leur faut savoir que le successeur de Laroche, Léon Noël (mort en 1987), qui rallia la France libre en 1943 et fut le premier président du Conseil constitutionnel de la Vème République, tint, selon une citation de D.P-J (ibid) des propos tout aussi scandaleux, même après la Shoah. Il écrivait, en 1946 : « Qui n’a pas parcouru.... les campagnes polonaises....qui n’a pas vu grouiller, dans chaque village un peu important, plus ou moins mêlés à la population chrétienne et vivant d'elle , ces innombrables Juifs malpropres, hirsutes, hâves , tantôt s’empressant pour gagner quelque argent, tantôt arrêtés sur le seuil de leur échoppe ou de leur taudis et perdus dans quelque rêve messianique ou mercantile , ne comprendra jamais ce qu’était le problème juif en Europe et combien les grandes puissances ont manqué de prévoyance en ne se penchant pas sur lui en temps utile » (souligné par nous). On ignore ce que ce « Français libre » a pensé de la « solution finale ».

D. P-J rend quand même hommage à quelques rares exceptions. Ainsi, il rappelle qu’Aristide Briand et Louis Barthou, ancien et futur ministres des affaires étrangères rejoignirent, à titre individuel, l’association France-Palestine (à ne pas confondre avec l’actuelle l’Association France Palestine Solidarité, farouchement anti-israélienne), fondée en 1927 par Joseph Paul-Boncour et Justin Godart, sous le haut patronage du président de la République Gaston Doumergue. Parmi les membres de cet ancêtre de l’Association France-Israël on relèvera, également le nom de Jules Cambon, secrétaire général du Quai d’Orsay, qui, après avoir considéré l’affaire Dreyfus comme un « complot sémite », apporta le soutien de la France à l’idée d’un foyer national juif en Palestine, lors de la 1ère guerre mondiale, car, persuadé de l’influence de la finance juive, il comptait sur la pression des Juifs américains pour obtenir l’engagement des Etats-Unis dans la guerre....

Nous ne nous étendrons pas sur la période précédant la création de l’Etat d’Israël, déjà étudiée par Tsilla Hershco (Entre Paris et Jérusalem, (Paris, Honoré Champion ed., 2003) - et à laquelle se réfère D. P-J, - au cours de laquelle la politique française est « fréquemment inspirée par le désir de complaire aux Arabes » et par une hostilité traditionnelle au sionisme (p. 93) et on est sidéré par un style digne de l’antisémitisme de Vichy, qui se retrouve dans des documents de travail.

Pour D. P-J, utilisant les travaux du grand historien des relations internationales, d’après 1945, Jean-Baptiste Duroselle, le sionisme demeure le seul obstacle à l’épanouissement des relations avec les pays arabes. Les comportements antisémites subsistent comme l’attestent la remarque de Christian Pineau, qui constate, dans son autobiographie, que le Quai d’Orsay se laisse conduire dans sa politique moyen-orientale par un antisémitisme « plus ou moins conscient ». Jean Chauvel, ambassadeur à Londres, note dans ses Mémoires, qu’à la fin de la guerre « les Juifs et les communistes, naguère intouchables et d’ailleurs déportés ou clandestins, ont été réintégrés avec honneurs dans la communauté » (p. ibid).

Rappelant l’analyse de Catherine Nicault (Cahiers de la Shoah, 1993-1994, pp. 101-130), D. P-J évoque (p. 55) « l’absolu manque de générosité de la politique française.....son indifférence à en préserver même les apparences et..la fréquence de propos à tendance antisémite dans la bouche d’officiels républicains dans l’exercice de leurs fonctions ». C’est ce qui explique l’échec de la conférence d’Evian de 1938 sur les réfugiés, qualifiée de « Munich juif ».

A juste titre D. P-J relève qu’au début des années 50 ce sont « les responsables politiques qui vont imposer leur marque à la politique de la France au Moyen-Orient et prendre à contre-pied les préjugés des diplomates » (p. 107), non sans mal. Mais cela permettra, au moins, un soutien au jeune Etat, notamment, lors de la crise de Suez.

Puis, pratiquement, avec le retour au pouvoir du Général de Gaulle, en 1958, l’ouvrage de D. P-J s’éloigne quelque peu du sujet initial et, sans être pour autant inintéressant, étudie davantage la politique de la France à l’égard d’Israël que l’attitude du Quai d’Orsay à l’égard des Juifs. Cette évolution est sans doute due à l’impossibilité d’avoir accès aux archives diplomatiques pour la période la plus récente (les dernières archives diplomatiques citées datent de 1964).

De telle sorte que nous ne parlerons pas de la politique vis à vis d’Israël suivie par le général de Gaulle après 1964 et par ses successeurs Pompidou, Giscard, Mitterrand jusqu’à Jacques Chirac, qui se sera, notamment, fait remarquer par les honneurs officiels rendus à Yasser Arafat.

Rares sont, d’ailleurs, les ambassadeurs de France qui auront laissé le souvenir de représentants de la France amis d’un pays dans lequel ils la représentaient. D. P-J rend l’hommage qui lui est dû à Pierre-Eugène Gilbert, ambassadeur en Israël de 1953 à 1959, qui tient, sans doute une place à part parmi ses collègues, car il est le premier diplomate du Quai à admirer ouvertement Israël (p. 110). Il évoque également Jean Bourdeillette, au début des années 60 « séduit par le jeune Etat et vite en porte à faux avec le Quai » et cite à plusieurs reprises Alain Pierret, ambassadeur au début des années 90.

Mais, souvent on est en droit de se demander comme dans l’histoire de la poule et de l’œuf, qui précède l’autre : est-ce le personnel diplomatique ou le personnel politique qui incite des mesures dites de prudence et qui, dans la réalité, sont des attitudes hostiles à l’égard d’Israël ? Car, on peut penser que les diplomates sur le terrain, sous réserve de ne pas être aveuglés, comme le furent, souvent, leurs prédécesseurs, ont pu commettre de graves erreurs de prévision : en pensant, par exemple, qu’une attitude anti-israélienne profiterait à un développement des échanges économiques avec les pays arabes, ce qui est loin d’avoir été le cas ; De plus, d’autres Etats, tels les Etats-Unis ou l’Allemagne, ont toujours eu une attitude plus équilibrée dans le conflit et en ont davantage profité sur le plan économique.

D.P-J a raison d’épingler Jacques Huntzinger, ambassadeur en Israël, à l’époque, qui au lendemain du 11 septembre 2001 expliquera qu’il ne faut pas comparer le terrorisme qui frappe Israël et celui qui vient de frapper les Etats-Unis. Mais Israël s’est bien gardé de demander le rappel de ce gaffeur.

Il est effectivement choquant d’apprendre qu’un ancien directeur du cabinet du ministre des affaires étrangères Jean-Bernard Raimond déclara, un jour, qu’il était « tellement attaché à la cause palestinienne » qu’il lui arrivait de « rêver » qu’il était « combattant palestinien » (p. 203). De même des portraits d’Arafat ornait les murs de la personne chargée du suivi des négociations israélo-palestiniennes (p. 203).

D.P.-J rappelle que Stanislas de Laboulaye consul général de France à Jérusalem, en 1997, déclarait, tranchant ainsi avec la prudence diplomatique de rigueur, qu’il n’est pas « le consul de France à Jérusalem, mais l’ambassadeur de France en Palestine » (p. 204). Si l’on sait que l’intéressé est actuellement ambassadeur à Moscou, on voit que ce genre de déclaration, loin de nuire, sert, apparemment, d’accélérateur dans la « Carrière ».

Dans le souci de donner des détails précis, D.P-J cite des propos scandaleux prononcés dans des conversations plus ou moins privées, par exemple, par l’ambassadeur de France à Londres, Daniel Bernard, ancien directeur de cabinet de Roland Dumas, pour qui « Israël est un petit pays de merde » (p. 209) et même par celui qui devait devenir ambassadeur en Israël. Gérard Araud considérait, en effet, Ariel Sharon comme un « voyou » (p. 207) ce qui n’empêcha pas le gouvernement israélien de donner son agrément à sa nomination. Il est actuellement directeur général pour les affaires politiques.

Reprenant une analyse de Dominique Moïsi, (à l’époque directeur adjoint de l’officieux Institut français de relations internationales), D.J-P considère que François Mitterrand a été le véritable interprète de la politique étrangère et (qu’) il la personnalise » (p. 173). Le Quai est une « prolongation » ou une « extension » de l’Elysée, mais pour l’auteur ce n’est qu’une prise en main sur la forme, car sur le fond c’est la ligne du Quai d’Orsay qui a été adoptée, car « les responsables de la diplomatie française ont été intégrés à l’équipe élyséenne au lieu de rester dans leurs bureaux du Quai d’Orsay » (ibid). On aurait aimé avoir des précisions sur ce point.

Il est encore trop tôt pour savoir si le nouveau président de la République disposera, sur le terrain, et à Paris, des moyens en hommes (et en femmes) lui permettant de mettre effectivement en œuvre une politique plus équilibrée.

Nous ne voyons, pour notre part, rien de choquant à ce que, suivant la formule d’un directeur d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, qui répondait à Avni Pazner, à l’époque ambassadeur d’Israël en France, qui lui demandait « Où est la place d’Israël dans cette politique arabe de la France ? » :« Mais Israël fait évidemment partie de notre politique arabe ». Avi Pazner incrédule en conclut, lui, comme D. P-J,, que le diplomate français « n’avait pas conscience de la portée de ses propos » (p. 224). Pour notre part, nous ne partageons nullement cette manière de voir, qui nous paraît traduire un procès d’intentions.

De fait, c’est la notion même de « politique arabe » avancée par le diplomate israélien qui est ambiguë et le diplomate français lui a répondu sur le même registre alors qu’il est évident que la France doit tenir compte à la fois du monde arabe et d’Israël dans sa politique étrangère, indépendamment de la place croissante de la population musulmane effectivement mal intégrée (et non pas mal « assimilée » comme l’écrit D. P-J p. 223).

C’est le manque d’équilibre entre la prise en compte de ces deux « mondes » que l’on peut et doit reprocher à la France, dans certaines occasions, sous l’influence, souvent, de sa diplomatie.

Bref la lecture de ce livre est passionnante, enrichissante, et aussi - hélas - choquante pour l’image qu’elle donne de la France, à certains moments de son histoire, même récente, mais aussi irritante par l’impression parfois caricaturale et schématique qu’en dégage cette étude d’un observateur étranger, qui fait preuve d’une antipathie certaine, dans l’ensemble, à l’égard de la France.



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